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Auparavant, pour acheter des meubles de la grande marque suédoise, nous avions 3 possibilités :

  • Nous rendre en magasin physique ;
  • Aller sur le site de l’entreprise ;
  • Chercher les bonnes affaires d’occasion sur des places de marché (Priceminister ou eBay, entre autres).

À partir de 2018, un éventuel partenariat entre Ikea et Amazon peut devenir une solution alternative intéressante pour les consommateurs.

Le retard d’Ikea en matière d’e-commerce

Peut-on parler de vente en ligne quand, pour obtenir son meuble en kit, il faut de toute façon de se rendre en magasin ?

En effet, à l’heure actuelle, en réalisant un achat sur le site d’Ikea, nous sommes encore obligés de nous déplacer dans un point d’enlèvement.

Cela s’explique par la stratégie commerciale de l’enseigne, adepte du cross-merchandising et du ROPO. Sans oublier l’espace restauration qui permet aux magasins d’augmenter leur chiffre d’affaires.

Ainsi, en accordant la possibilité à ses clients de réaliser leurs achats sur internet, la marque sait qu’elle devra faire face à une chute de ses activités annexes (générant environ 1,46 milliard d’euros par an).

Les raisons d’une telle décision

Bien que cela ne soit pas encore confirmé par l’enseigne, le patron d’Inter Ikea, Torbjörn Lööf, explique que les premiers tests seront réalisés en 2018. Il ne précise pas encore les plateformes, mais des noms tels qu’Amazon ou Alibaba sont déjà cités.

Les raisons d’une telle évolution sont les suivantes :

  • La progression du chiffre d’affaires du site de 30 % en 2016 (contre 7 % pour le groupe) ;
  • Le fait que le paysage concurrentiel du marché de l’ameublement évolue ;
  • La possibilité de profiter du trafic de ces gros sites pour réaliser plus de vente.

Pourtant, en plus de la perte de revenus engendrée par des clients qui ne se rendent plus en magasin, la marque redoute :

  • Que ses produits ne soient pas assez mis en valeur sur les places de marché, car dilués dans les nombreuses offres ;
  • Le fait de perdre les facilités de paiement chères à l’entreprise ;
  • L’obligation de laisser la plateforme partenaire s’occuper de la livraison.

Attendons quelques années pour voir si ce projet de centre commercial numérique sera bénéfique ou non pour le groupe nordique.


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